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A la recherche du temps perdu – Du côté de chez Swann – 1ère partie : Combray – Marcel PROUST

combrayLu sur Liselotte

Présentation de l’éditeur :

Dans le premier tome de ce superbe travail sur la mémoire et la métaphore, œuvre à part entière mais aussi amorce dramatique d’un joyau de la langue française, le narrateur s’aperçoit fortuitement, à l’occasion d’un goûter composé d’une tasse de thé et d’une madeleine désormais célèbre, que les sens ont la faculté de faire ressurgir le souvenir. Grâce aux senteurs d’un buisson d’aubépines, il prend confusément conscience de la distinction entre le souvenir et la réminiscence, pour ensuite s’exercer à manier les mots comme de petits papiers japonais qui, touchés par la grâce de l’eau, se déploient en corolle pour faire place à tout un univers. Tout comme se déploie un roman fleuve à partir de cette toute petite phrase légendaire : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure ».

Mon avis :

Force m’est de constater que lors de ma première lecture de ce texte il y a plus d’une vingtaine d’années, j’étais passée complètement à côté.

20 ans plus tard, devenu maman, je comprends et ressens les couchers tardifs du narrateur, grappillant encore et toujours un baiser de sa mère.

Je n’avais pas perçu, lors de ma première lecture, l’omniprésence de la nature dans ces pages : les fleurs, les lilas et les nymphéas.

Mais aussi la présence de la couleur, notamment la couleur jaune et rose.

J’ai aimé découvrir Combray et la tante du narrateur ; sa bonne et cuisinière et la découverte du sadisme par l’enfant.

Je n’avais pas oublié « La charité de Giotto » qui accouche dans la maison.

J’ai redécouvert la grand’mere qui ajoute un filtre d’art au cadeau qu’elle veut faire, aux risques et périls du receveur.

Enfin, j’ai aimé me laisser porter par les phrases et les associations d’idées du narrateur.

L’image que je retiendrai :

Celle de la visiteuse de l’oncle Octave, toute de rose vêtue avec un grand collier de perles.

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