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Ca aussi, ça passera – Milena BUSQUETS

capasseraLu sur Liselotte

Présentation de l’éditeur :

C’est l’été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s’installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l’apaisement.

Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l’accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu’elle a eus d’eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable.

Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s’échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s’entrelacer passé et présent.

Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu’elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l’élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu’elle choisit l’été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera.

Mon avis :

Un roman à la fois léger et grave sur le décès d’une mère qui hante Bianca pendant ses vacances à Cadaquès.

Bianca aime la vie et la croque à pleines dents.

Malgré le sujet certes grave, j’ai passée une belle après-midi de lecture en compagnie de cette femme un peu fofolle.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’histoire inventée par la mère de Bianca qui raconte que l’empereur de Chine avait demandé à ses plus grands savants de lui trouver la phrase pouvant être utilisée à tout propos. « Ça aussi ça passera » fut leur réponse.

Quelques citation :

« Je crois que je partage avec la plupart des femmes de la planète, et peut-être avec le pape et quelque autre chef religieux, l’idée folle que seule l’amour nous sauvera. » (p.50)

« Je ne sais pas si la vie aurait autant de sens s’il n’y avait pas les nuits d’été. » (p. 65)

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