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Evariste – François-Henri DESERABLE

evariste

Gallimard, 31 décembre 2014, 176 pages

Résumé de l’éditeur :

A quinze ans, Evariste Galois découvre les mathématiques ; à dix-huit, il les révolutionne ; à vingt, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trois Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré. C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour de passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

Mon avis :

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la vie d’Evariste a été fulgureusement courte.

Je ne doute pas que cet homme a révolutionné les mathématiques, mais les équations à 5 inconnues, je passe mon tour (jusqu’à 3, ça va).

Côté révolution mathématiques, donc, je ne pourrais pas vous en dire plus. En revanche, en ce qui concerne le style de l’auteur, je dois avouer qu’il m’a quelque peu lassé.

Oui, il fait des allusions à des grands textes de la Littérature en incluant certains passages dans son propre texte (les « deux trous rouges au côté droit », entre autre).

L’auteur prend également de la distance avec son personnage en faisant preuve d’humour.

Mais me faire appeler Mademoiselle tout au long du texte est un procédé stylistique qui m’a rapidement déplu.

Et puis la comparaison avec l’ascension d’une montagne, imaginant le mathématicien avec son piolet, ça ne m’a pas franchement parlé.

Si j’ai tout appris de la courte vie de ce grand mathématicien, le style employé ne m’a pas convaincu.

L’image que je retiendrai :

Celle des nombreux membres de l’Académie qui ont eut entre les mains son travail sans y rien comprendre.

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