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La défense – Steve CAVANAGH

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Bragelonne, 16 septembre 2015, 384 pages

Présentation de l’éditeur :

Autrefois, Eddie Flynn était un escroc doué. Ensuite, il est devenu un avocat retors, craint par ses pairs. Deux carrières aux étranges similitudes…

Eddie n’a pas mis les pieds dans un prétoire depuis un an. Aujourd’hui, il n’a plus le choix. Volchek, le tristement célèbre chef de la mafia russe, lui a arrimé une bombe dans le dos et menace la vie de sa fille. S’il veut la sauver, il ne lui reste plus qu’à défendre Volchek dans un procès pour meurtre perdu d’avance… et il n’a que quarante-huit heures pour cela.

Mon avis :

Un récit qui va vite, très vite, car l’action se déroule sur seulement 48 heures. Inutile de vous dire que le héros dort et mange peu, voire pas du tout. J’en étais fatiguée pour lui….

La narration principale se déroule dans un tribunal. En général, je n’adhère pas, mais l’action sort parfois du huis-clos, ouf.

Et puis l’avocat Eddie n’est pas qu’un simple avocat. C’est également un ancien arnaqueur qui a commencé par des tours de passe-passe avant de se lancer dans des arnaques à l’assurance. Reconverti en avocat, il n’a pas oublié son premier métier et les leçons de son papa, de quoi pimenter un peu plus le roman.

Contrairement à ce que je redoutais, j’ai bien accroché. Jusqu’aux dernières heures pendant lesquelles Eddie est en contact téléphonique avec un ancien ami mafieux italien. Là, ça devient difficile à croire. Bon, je suis allée au bout tout de même, et les gentils gagnent dans une explosion finale qui n’a rien à envier à Hollywood.

Pour résumer c’est pas mal, sauf la fin.

L’image que je retiendrai :

Celle d’Eddie échappant à la surveillance des Russes et, voulant se rendre dans le bureau du juge Harry son ami, passant par la statue de la Justice avec ses yeux bandés et son glaive.

Je remercie Babelio et l’opération Masse Critique pour l’envoi de ce roman en avant-première.

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