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La valse des arbres et du ciel – Jean-Michel GUENASSIA

lavalsedesarbresetducielEditions Albin Michel, 17 août 2016, 304 pages

Présentation de l’éditeur :

Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies.

Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours. Et si le docteur Gachet n’avait pas été l’ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s’était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ?…

Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l’artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu’il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu’on lui connaît.

Mon avis :

Quel plaisir de retrouver la plume de Monsieur Guenassia. J’avais beaucoup aimé Le club des incorrigibles optimistes, son premier roman.

L’auteur nous entraîne cette fois-ci dans la France de la fin du 19e siècle : exposition universelle et construction de la Tour Eiffel ; études de médecine venant tout juste de s’ouvrir aux femmes ; et bien sûr Van Gogh.

Le roman s’ouvre et se ferme sur le personnage de la fille du docteur Gachet, une jeune femme au caractère fort et aux idées bien arrêtées, qui voudrait devenir peintre et rêve de s’exiler aux Etats-Unis sans rien en dire à son père. Jusqu’à l’arrivée de Vincent dont elle tombe amoureuse.

Le récit est entrecoupé d’extraits de la correspondance de Vincent à son frère Théo, ou d’articles de journaux de cette époque. Ce sont des pauses bienvenues dans le récit.

Un roman qui offre une version inusitée de la fin de vie du célèbre peintre.

Une très belle écriture, intelligente et sensible.

L’image que je retiendrai :

Celle de Vincent, marchant dans la campagne avec son cadre, son trépied et son cabas dans lequel il fourre ses pinceaux et sa peinture.

Je remercie Aurore des Editions Albin Michel pour l’envoi de ce roman qui m’a conquis.

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