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Le jour des morts – Nicolas LEBEL

jour-morts

Marabout, 10 juin 2015, 416 pages

Présentation de l’éditeur :

Paris à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l’hôpital Saint-Antoine : un patient vient d’y être empoisonné. Le lendemain, c’est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie…

Tandis que les cadavres bleutés s’empilent, la France prend peur : celle qu’on surnomme bientôt l’Empoisonneuse est à l’oeuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans. Les médias s’enflamment alors que la police tarde à arrêter la coupable et à fournir des réponses : qui est cette jeune femme d’une trentaine d’années que de nombreux témoins ont croisée ? Comment peut-elle tuer depuis quarante ans et en paraître trente ? Surtout, qui parmi nous sera sa prochaine victime ?

Dans la tornade médiatique et la vindicte populaire, chacun reconnaît la tueuse : elle est une voisine, une soeur, une ex, et la chasse aux sorcières s’organise. Mais derrière l’Empoisonneuse, c’est la Mort elle-même qui est à l’oeuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappera.

Mon avis :

Je retrouve avec plaisir le capitaine Mehrlicht et sa brigade un peu spéciale. Sans oublier son vieil ami hospitalisé en oncologie avec qui il fait toujours des farces, celle qui ouvre le roman est truculente. 

Dans cette nouvelle enquête, il est également question de livres rares, de ces premières éditions qui coûtent des milliers d’euros et du business que cela engendre.

Latour cherche toujours à faire régulariser son ami sans-papier, et Dossantos va devoir renouer avec d’anciennes amitiés d’extrême droite pour l’aider.

Le stagiaire, cette fois-ci, est plutôt imbuvable. Comme le disait si bien Jacques Brel (dont les chansons sont devenus les sonneries du téléphone du capitaine, remplaçant Audiard) : Beau, beau, beau et con à la fois…..

Encore une fois, je me suis régalée. J’ai maintenant hâte de découvrir la troisième aventure de cette brigade.

L’image que je retiendrai :

Celle des sonneries de téléphone toujours à-propos, sur des airs de Brel dans ce volume.

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