Le sang dans nos veines – Miquel BULNES
Actes Sud éditions, 14 octobre 2015, 826 pages
Présentation de l’éditeur :
Eté 1921. Le capitaine Augusto Santamaria del Valle commande le petit poste avancé d’Igueriben dans la colonie espagnole du Rif, mais au terme d’un siège dramatique, il doit se replier devant les forces berbères. Seul rescapé, Santamaria rejoint les lignes espagnoles à Melilla avant d’être rapatrié.
Désormais invalide, Santamaria est muté dans la police et nommé commissaire de la Sûreté dans un quartier de Madrid. A peine est-il en poste qu’un meurtre est commis dans une maison close. La victime était en possession d’un carnet où se trouvaient consignés les noms de personnes ayant trempé dans une ténébreuse affaire de pédophilie et de meurtres d’enfants qui s’était déroulée à Barcelone dans les années 1910. Santamaria se met à sa recherche.
Au même moment, l’Espagne s’enfonce dans le chaos politique. Après la cuisante défaite du Rif, le gouvernement cherche à reporter la responsabilité de la défaite sur l’armée et traduit certains gradés devant les tribunaux militaires. Après un procès expéditif et orienté, Santamaria est l’un des rares officiers condamnés. Ce qui ne l’empêche pas, avec un groupe d’officiers, d’ecclésiastiques et de politiciens ultraconservateurs précurseurs du franquisme, de comploter en faveur d’un coup d’Etat militaire.
Mon avis :
Immense fresque, ça c’est sûr. L’enquête policière n’est qu’un prétexte.
Ce qui intéresse l’auteur dans ce roman, c’est de nous décrire les rouages de la politique espagnole, et notamment la préparation d’un coup d’état.
Il est également question de la Franc-Maçonnerie qui fait une apparition.
Je dois avouer que l’aspect historique ne m’a absolument pas passionné. C’est bien écrit, mais la politique espagnole des années 1920 ne me passionne pas plus que cela.
Cela reste toutefois plaisant à lire, mais je n’ai pas ressenti l’enthousiasme de Dasola.
L’image que je retiendrai :
Celle d’Helena ne sachant pas comment parler à son mari Santamaria.
14 commentaires
manue
Dommage pour ce roman..
C’est vrai que ça doit être un peu lourd si tout le long du roman la politique espagnole des année 1920 est plus mis en valeur… Du coup je comprends ta déception et je pense que je ne lirais pas ce roman.
Pour Deauville c’est en effet une ville que j’aimerais bien visiter un jour. (par contre je ne saurais pas te dire où ça se situe en france) mais je sais pas les lieux même hors festival que j’ai vu parfois dans des films me plaisent bien.
Tu as déjà visité cette ville ?
Alex-Mot-a-Mots
Oui, nous avons passé une journée à Deauville il y a deux ans. Une très belle ville et un très beau bord de mer.
Syl.
Lamentable ! il fut un temps où je suivais bien les polars qui sortaient, mais maintenant, je suis perdue. Tu émets un bémol, je prends note…
Alex-Mot-a-Mots
Sauf si tu es passionnée de politique espagnole des années 20….
Melliane
Ah mince dommage pour le cadre de l’histoire
Alex-Mot-a-Mots
Oui, j’ai trouvé que l’auteur s’était beaucoup lâché côté politique.
Léa Touch Book
Je ne sais pas si cela me plairait, mais je suis curieuse ^^
Alex-Mot-a-Mots
Si tu le lis, j’attends ton avis.
Jerome
Je crois qu’il m’enthousiasmerait encore moins que toi !
Alex-Mot-a-Mots
C’est dire….
eveyeshe
peut-être par curiosité, car je connais mal cette période de l’histoire de l’Espagne
Alex-Mot-a-Mots
Alors tu apprendras plein de choses.
dasola
Bonjour Alex, pas aussi enthousiaste que moi, je peux le comprendre. En tout cas, je le conseille à nouveau. Merci de m’avoir citée. Bonne journée.
Alex-Mot-a-Mots
J’ai pris cette idée de lecture chez toi, et puis ton avis est tellement différent du mien, c’est normal que je fasse un lien vers ton billet.