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Le syndrome du pire – Christoffer CARLSSON

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Ombres noires, 25 mars 2015, 352 pages

Résumé de l’éditeur :

Stockholm, fin de l’été 2013. Une jeune droguée, Rebecca Salomonsson, est abattue dans un foyer pour femmes. Trois étages plus haut, dans son appartement, Leo Junker est réveillé par les lumières des voitures de police. Flic, il travaille aux affaires internes, la division la plus mal vue, celle des « rats » qui enquêtent sur leurs collègues. Suspendu depuis « L’affaire Gotland », au cours de laquelle il a commis une erreur qui a coûté la vie à un policier, rongé par la culpabilité, Leo s’étiole dans son nouveau job. Alcool, errances nocturnes, sa vie ressemble à un lent naufrage.

Mais, dans le meurtre Salomonsson un indice le frappe particulièrement, qui fait resurgir à sa mémoire des personnages troubles de son adolescence: Julia et John Grimberg. De plus, des messages énigmatiques arrivent à son portable. Et pourquoi a-t-il le sentiment diffus d’être suivi ? Quand la réalité se délite, à quoi peut-on s’attendre, sinon au pire ?

Mon avis :

Me voilà replonger dans un polar suédois bien classique, à l’écriture fluide.

Celui-ci nous parle des adolescents grandissant dans une banlieue pauvre de Stockholm. L’un tente de trouver de l’argent par tous les moyens ; l’autre se fait harceler et harcèle à son tour. Sauf que ce dernier tombe amoureux de la soeur de son ami.

L’auteur démontre que le harcèlement adolescent n’est jamais anodin, au cas où l’on en douterait. Dans ce roman, il a des conséquences meurtrières.

N’oublions pas l’alcoolisme des parents, le chômage, la drogue et la dépression post-partum et vous aurez un tableau assez complet de l’ambiance du roman.

Une lecture intéressante mais qui ne me restera toutefois pas en mémoire de façon indélébile, je pense.

L’image que je retiendrai :

Celle du quartier de Salem et des Triades, groupe de trois immeubles, dans lesquels habitent Leo et Grim. Les banlieues dortoires sont les mêmes partout.

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