Auteurs en M

Someone – Alice McDERMOTT

someoneQuai Voltaire, 27 août 2015, 272 pages

Présentation de l’éditeur :

Brooklyn, années 30, quartier irlandais.

Marie vit avec ses parents, immigrés avant sa naissance, et son grand frère Gabe dans un minuscule appartement bien astiqué. Son père boit trop mais il aime sa fille tendrement. Sa mère a la rudesse des femmes qui tiennent le foyer.

Tandis que Gabe se destine dès le plus jeune âge à la prêtrise, Marie traîne sur les trottoirs de New York avec ses copines, colportant les cancans du bloc d’immeubles, assistant aux bonheurs et aux tragédies d’un quartier populaire.

Viendront le temps des premiers émois, puis du premier emploi, chez le croque-mort du quartier, le débonnaire M Fagin. Un jour, elle rencontre Tommie, GI détruit par la guerre qui vient de s’achever, employé d’une brasserie de bière et ancien paroissien de Gabe. Tommie est ce qu’on appelle « un gars bien ». Ensemble, ils vont élever quatre enfants qui connaîtront l’ascension sociale américaine.

Poignant et caustique, le récit de la très ordinaire vie de Marie – un parcours de femme, des tracas et des joies d’épouse, de mère, de fille, de soeur, d’amie – devient un témoignage historique évocateur de la communauté irlandaise du New York des années 30, du traumatisme de la guerre, des mutations sociologiques de l’époque contemporaine.

Mon avis :

Je n’ai pas trouvé le fil conducteur de ce roman. Celui-ci est construit par petites touches en fonction des souvenirs de Marie.

Je qualifierai le personnage de jeune fille un peu écervelée, mais à la tête dure. Elle se laisse porter par la vie, sans forcément chercher à comprendre ceux qui l’entoure.

Il m’a manqué un peu de profondeur pour vraiment adhérer au propos.

Malgré tout, le récit offre un beau panorama de la vie des immigrés à Brooklyn dans les années 30, ainsi qu’un pan de la vie de ce quartier avant sa chute.

L’image que je retiendrai :

C’est le mot « Amadan » prononcée par l’amie de Marie et que celle-ci répète à tout bout de champs, sans forcément comprendre sa signification.

20 commentaires

Laisser un commentaire