Auteurs en J

Station eleven – Emily St JOHN MANDEL

Commençons par ce que je n’ai pas aimé : le style, ou plutôt l’absence de style. C’est plat et sans relief, les phrases s’enchaînent et c’est tout.

Alors oui, l’idée de départ est intéressante : une troupe de rescapé-e-s qui joue Shakespeare et Beethoven après un cataclysme mondial, c’est original. Le fait d’alterner avant le jour J et après sur plus de 20 ans pour nous parler de la destinée de chacun des personnages permet de ne pas laisser de lecteur dans l’incertitude. Mais j’en demande plus, en général, à un roman.

Le Prophète m’a paru sans relief et sa fin bien arrangeante. J’ai même eu l’impression parfois que l’auteure inventait et déroulait les évènements au fur et à mesure, sans plan au préalable.

Bref, si j’ai passé un bon moment de lecture, ce roman reste pour moi en-dessous de La route et de Dans la forêt.

L’image que je retiendrai :

« Survivre ne suffit pas » écrit sur la caravane de la troupe.

Lu sur Liselotte

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