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Une mort qui en vaut la peine – Donald Ray POLLOCK

unemortquienvautAlbin Michel, 28 septembre 2016, 576 pages

Présentation de l’éditeur :

1917. Quelque part entre la Géorgie et l’Alabama. Le vieux Jewett, veuf et récemment exproprié de sa ferme, mène une existence de misère avec ses fils Cane, Cob et Chimney, à qui il promet le paradis en échange de leur labeur. À sa mort, inspirés par le héros d’un roman à quatre sous, les trois frères enfourchent leurs chevaux, décidés à troquer leur condition d’ouvriers agricoles contre celle de braqueurs de banque. Mais rien ne se passe comme prévu et ils se retrouvent avec toute la région lancée à leurs trousses. Et si la belle vie à laquelle ils aspiraient tant se révélait pire que l’enfer auquel ils viennent d échapper ?

Mon avis :

La présentation ajoute : « Fidèle au sens du grotesque sudiste de Flannery O’Connor, avec une bonne dose de violence à la Sam Peckinpah mâtiné de Tarantino, cette odyssée sauvage confirme le talent hors norme de Donald Ray Pollock. » Sauf que ça fait un peu trop de monde pour un seul livre, et que j’ai décroché à mi-parcours.

L’histoire de départ était intéressante : ces trois frères qui veulent imiter le héros de leur enfance.

Mais très vite, des personnages secondaires font leur apparition, sur des chapitres entiers.

Le sexe, tarifé ou non, devient vite omniprésent. Sans oublier le caca avec le préposé municipal au curage des égouts.

Je n’ai pas vu où l’auteur voulait en venir.

Tant pis.

L’image que je retiendrai :

Celle du banquet céleste que promet le père à ses trois fils, faute de pouvoir les nourrir ici bas.

Je remercie Les Editions Albin Michel pour l’envoi de ce roman qui ne m’a hélas pas passionné. Un coup de coeur pour Léa Touch Book

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