Voici venir les rêveurs – Imbolo MBUE
C’est l’histoire de Jende Jonga qui arrive aux Etats-Unis avec un visa touristique mais qui reste pour travailler. Bien sûr, il n’a pas de carte verte et sa situation est précaire. Il fait tout de même venir sa femme qui entreprend des études de pharmacie et son fils.
Nous sommes en 2007 et c’est le plein emploi avant l’élection de Barack Obama. Puis la crise des subprimes touche de plein fouet les travailleurs précaires.
J’ai aimé suivre cette famille à qui le travail ne fait pas peur jusqu’à la maladie de Jende. La façon dont ils se débattent pour garder un emploi précaire pour offrir une meilleure chance à leur fils.
L’auteur donne à voir en parallèle la famille Edwards dont le mari travaille chez Lehman Brothers, dont le fils aîné part vivre en Inde et le second souffre d’une mère alcoolique.
Tout n’est pas rose à New York. Mais au Cameroun non plus, d’où viennent Jende et sa femme. L’auteur décrit une société de caste que le couple a fui.
J’aurais aimé que la femme de Jende soit plus combative et n’obéisse pas à son mari.
Au final, une lecture sympathique mais quelque peu décevante, qui enfonce des portes ouvertes.
L’image que je retiendrai :
Celle des bons petits plats que prépare la femme de Jende pour lui, même quand il rentre à minuit.
Belfond, 18 août 2016, 420 pages
20 commentaires
H-IL
Je crois que la vie n’est plus facile partout
Content d’être au bout
Bises Alex
Alex-Mot-a-Mots
Oui mais ton départ n’est pas pour tout de suite.
Bises
keisha41
Je n’ai pas insisté après avoir commencé (j’avais lu un roman du mêem genre un peu avant)
Alex-Mot-a-Mots
Il se lit facilement, alors je suis allée au bout. Mais c’est vrai qu’il ne casse pas 3 pattes à un canard.
Jerome
Rien de pire qu’une lecture qui enfonce des portes ouvertes !
Alex-Mot-a-Mots
Exactement. Heureusement, il est facile à lire, voilà pourquoi je suis allée au bout.
Ariane daphné
Aïe, ton avis est plutôt mitigé. J’ai beaucoup aimé ce livre et ses contrastes (choc des cultures, espoirs et désillusions…)
Daphné
Alex-Mot-a-Mots
J’ai trouvé que l’auteur enfonçait des portes ouvertes. Mais j’en attendait trop, sans doute.
krolfranca
Avis mitigé sur un livre qu’on a beaucoup vu sur les blogs. Pour l’instant, je ne le note pas.
Alex-Mot-a-Mots
Il ne m’a pas hyper enthousiasmé, en effet.
Hélène
J’en garde un bon souvenir
Alex-Mot-a-Mots
Il ne me laissera pas un souvenir transcendant.
aifelle
A l’occasion, je l’emprunterai à la bibliothèque, sans trop en attendre.
Alex-Mot-a-Mots
Je crois que j’en attendais trop, en effet.
valmleslivres
J’avais vraiment aimé cette lecture.
Alex-Mot-a-Mots
Il m’a manqué un petit quelque chose. J’en attendais trop, je crois.
Lybertaire
J’ai bien aimé ce roman, mais c’est vrai que cette famille camerounaise avait une certaine naïveté quant au système d’exploitation capitaliste qu’elle intégrait. Ce roman aurait pu être davantage politisé pour être plus incisif!
Alex-Mot-a-Mots
Tu as tout à fait raison. J’ai trouvé que ce roman enfonçait des portes ouvertes.
sudisine
Le genre de roman qui ne peut pas laisser indifférents !
Alex-Mot-a-Mots
Oui, le sujet est sensible.