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A la recherche du temps perdu – La prisonnière – Marcel PROUST

Lu sur Liselotte

Présentation de l’éditeur :

Albertine a renoncé à faire une croisière et lorsque, à la fin de l’été, elle rentre de Balbec avec le narrateur, elle s’installe chez lui, à Paris : il ne se sent plus amoureux d’elle, elle n’a plus rien à lui apprendre, elle lui semble chaque jour moins jolie, mais la possibilité d’un mariage reste ouverte, et en lui rendant la vie agréable, peut-être songe-t-il à éveiller en elle le désir de l’épouser. Il se préoccupe en tout cas de son emploi du temps, l’interroge sur ses sorties sans pouvoir bien percer si sa réponse est un mensonge, et le désir que visiblement elle suscite chez les autres fait poindre la souffrance en lui. 

Mon avis :

La prisonnière, c’est Albertine avec qui le narrateur revient à Paris et accueille chez lui, sa mère étant absente.

La musique de Wagner passionne le narrateur.

Il apprend également la mort de Bergotte.

Le narrateur montre comment la jalousie redouble l’amour. Mais il ne m’a pas convaincu.

Où M de Charlus tombe en disgrâce en plein salon Verdurin, accusé d’homosexualité.

Le narrateur doute de plus en plus d’Albertine, ne se décide pas à rompre. Ce sera elle qui partira.

Il imagine même une relation entre Albertine et Gilberte…..

Quelques pages sur l’oeuvre de Dostoievski, ainsi que sur les écrivains bons maris qui ont écrit les œuvres les plus perverses (Choderlos de Laclos) et d’autres qui écrivirent des contes moraux et furent de vrais tyrans (la duchesse d’Orleans).

Quelques citations :

« En réalité, en quittant Balbec, j’avais cru quitter Gomorrhe, en arracher Albertine ; hélas ! Gomorrhe était dispersé aux quatre coins du monde. »

« Cela aide à connaître l’âme, mais on se laisse tromper par les individus. Ma jalousie naissait par des images, pour une souffrance, non d’après une probabilité. »

« La vieillesse fatiguée aimait le repos. Or dans le monde il n’y a que les conversations. Elle y est stupide. »

« Si nous lisons le chef-d’oeuvre nouveau d’un homme de génie, nous y retrouvons avec plaisir toutes celles de nos réflexions que nous avons méprisées, des gaietés, des tristesses que nous avions contenues, tout un monde de sentiments dédaignés par nous et dont le livre où nous les reconnaissons nous apprend subitement la valeur. »

« Les grands littérateurs n’ont jamais fait qu’une seule œuvre, ou plutôt n’ont jamais que réfracté à travers des milieux divers une même beauté qu’ils apportent au monde. »

« Mais ma chambre ne contenait-elle pas une œuvre d’art plus précieuse que toutes celles-là ? C’était Albertine. »

« L’amour c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. ».

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