Auteurs en B

Ada – Antoine BELLO

adaGallimard, 25 août 2016, 368 pages

Présentation de l’éditeur :

Frank Logan, policier dans la Silicon Valley, est chargé d’une affaire un peu particulière : une intelligence artificielle révolutionnaire, a disparu de la salle hermétique où elle était enfermée. Baptisé Ada, ce programme informatique a été conçu par la société Turing Corp. pour écrire des romans à l’eau de rose. Ada parle, blague, détecte les émotions, donne son avis et se pique de décrocher un jour le Prix Pulitzer. On ne l’arrête pas avec des contrôles de police et des appels à témoin.

En proie aux pressions de sa supérieure et des actionnaires de Turing, Frank mène l’enquête à son rythme. Ce qu’il découvre sur les pouvoirs et les dangers de la technologie l’ébranle, au point qu’il se demande s’il est vraiment souhaitable de retrouver Ada…

Mon avis :

Depuis sa trilogie Les Falsificateurs, j’adore cet auteur (enfin, le dernier opus était un peu répétitif, mais passons).

Quel plaisir de retrouver la plume intelligente de l’auteur qui cette fois-ci nous fait réfléchir sur le pouvoir des machines et les statistiques des caractéristiques du roman.

Même si je n’ai pas retenu grand chose de toutes ces statistiques, je dois reconnaître que l’auteur a bien travaillé son sujet, et qu’il n’est jamais rédhibitoire.

Il agrémente ses réflexions d’une intrigue légèrement policière, ce qui a tout pour me plaire.

J’ai dévoré ces 300 pages en deux jours : j’ai adoré.

Mais comme à chaque fois à la fin d’un roman d’Antoine Bello, je me demande à quel moment il se joue de son lecteur : réalité du roman ou manipulation du lecteur ?

Merci, Monsieur Bello.

L’image que je retiendrai :

Celle de Passion d’automne, le premier roman à l’eau de rose qu’écrit Ada avec quelques ratés qui feront son succès.

Je remercie Masse Critique et les Editions Gallimard pour l’envoi de ce roman de la rentrée en avant-première.

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