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Bénie soit Sixtine – Maylis ADHEMAR

Sixtine, jeune femme très pieuse, rencontre Pierre-Louis, en qui elle voit un époux idéal, partageant les mêmes valeurs qu’elle. Très vite, ils se marient dans le rite catholique traditionnel et emménagent à Nantes.

Mais leur nuit de noces s’est révélée un calvaire, et l’arrivée prochaine d’un héritier, qui devrait être une bénédiction, s’annonce pour elle comme un chemin de croix.

Jusqu’à un tragique événement.

J’ai eu pitié de Sixtine, sixième enfant de la famille, qui croit bien faire en épousant un Sue de la Garde, vieille lignée royaliste.

Il m’a agacé, ce mari qui n’est jamais là, trop préoccupé par ses actions politiques violentes contre les mécréants, qui régit la vie de sa femme, et qui en plus lui fait l’amour de façon mécanique même quand elle ne le veut pas.

Elles m’ont exaspérées, la mère et la belle-mère, pleines de principes, régissant leur monde à la façon d’un général en croisade. Aucune place pour les sentiments.

J’ai aimé le père de Sixtine, un peu contre les radicaux chrétiens, mais fervent croyant.

J’ai aimé les lettres d’Erika à sa fille, Muriel, la mère de Sixtine, nous faisant découvrir peu à peu son histoire pas très catholique.

La lente prise de conscience de Sixtine ne m’a finalement pas exaspérée : il est normal que cela prenne du temps de revenir sur ses croyances pour s’ouvrir au monde.

J’ai découvert le hang drum, instrument qui élève les âmes.

Une citation :

Continuer à bien vous occuper de votre bébé, continuer à être forte et courageuse.

L’image que je retiendrai :

Celle de la prière de 18 h, à genoux sur le tapis familial, et qui durait plus ou moins longtemps en fonction du bon vouloir du directeur.trice de la prière.

Julliard, 20 août 2020, 304 pages

Keisha en parle ici

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