Catharsis : Les visages de Victoria Bergman 3 – Erik Axl SUND
Actes Sud Editions, 3 mai 2014, 437 pages
Résumé de l’éditeur :
Une voiture est dévorée par les flammes au sommet de Tantoberget. A l’intérieur, on retrouve les corps calcinés de deux femmes. Il s’agit des principales suspectes de la série de meurtres ayant touché d’anciennes élèves de l’internat de Sigtuna l’école où Victoria Bergman a passé une partie de sa scolarité. Chez l’une d’entre elles, la police découvre des polaroïds documentant les meurtres alignés devant un gros bouquet de tulipes jaunes.
La commissaire Jeanette Kihlberg comprend bientôt que, sous les dehors de l’aveu et du suicide collectif, la folie meurtrière est toujours à l’oeuvre.
Pendant ce temps, Sofia Zetterlund poursuit ses séances d’autothérapie pour essayer de comprendre enfin qui elle est vraiment. Mais Victoria Bergman ne se laisse plus dompter et menace de prendre définitivement le dessus.
Quant à Madeleine, elle songe à sa prochaine victime. L’heure est venue pour elle de faire payer celle qui fut jadis sa mère…
Mon avis :
Et bien j’avais tout faux ! Mais la commissaire Jeanette Kohlberg aussi, ouf ! Et elle, en plus, ne saura jamais le fin mot de l’histoire.
C’est une histoire qui prend racine en URSS du temps de la grande Famine, qui se continue dans le camp de Dachau, se poursuit sous forme de secte en Suède et se termine à Babi Yar, là où tout à commencé.
C’est une histoire qui démontre les conséquences d’une petite secte au coeur de la Suède des année plus tard. Comment des personnes bien sous tout rapport et de haute naissance se sont fait embrigader ainsi que leurs enfants pour assouvir les volontés d’un seul personnage.
C’est aussi une histoire de schizophrénie et de la volonté de Victoria Bergman de s’en sortir.
C’est une histoire des temps modernes sur la jouissance immédiate et la traite des enfants pauvres pour assouvir ce besoin de sexe et de violence.
C’est enfin une histoire de manipulation, celle que les auteurs nous font lire.
Un « Tu n’iras pas te coucher » qui tient en haleine jusqu’au bout de la nuit.
Grandiose !
L’image que je retiendrai (attention spoiler) :
Celle de Victoria, ayant fait la paix avec elle-même, partant en voiture pour une nouvelle vie.
16 commentaires
manue
Salut,
j’ai vraiment pris du plaisir à lire ce livre, pourtant je pense que si je ne l’avais pas gagné je n’aurais peut-être pas été attirée par ce livre mais il mérite vraiment d’être lu !
J’ai particulièrement aimé la fin !
A bientôt,
bonne journée et bon week end un peu à l’avance.
alexmotamots
Si je n’avais pas lu de bons avis, je pense que je ne serai pas aller le lire non plus.
eveyeshe
bon et bien cette fois, je suis sur les rails pour me procurer la trilogie. il y a tout ce qui me plaît: psy, manipulation, secte, politique (URSS)…
alexmotamots
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi alors !
Grybouille
Hou Hou, ta chronique argumentée donne très envie, grandiose.. . j’achète ! Au sujet du commentaire que tu as laissé sur « 40 jours sur le Musa Dagh », je te sommais celui-ci « Les enfants de l’oubli » à mon humble avis le meilleur roman sur la tragédie Arménienne jusqu’à présent. @bientôt, Grybouille du « Léa Touch Book ».
alexmotamots
Grandiose, c’est trop, merci 😉
Violette
du grandiose en trois tomes???
alexmotamots
Exactement !
Léa Touch Book
Il faut que je lise ces trois tomes c’est OBLIGE !!!
alexmotamots
Tu ne peux plus faire autrement !
Constance 36
Alors là c’est le summum de la tentation !! 3 tomes dont l’intérêt va crescendo… Je note !!
alexmotamots
On ne peut pas les lâcher, en effet.
Florinette
J’aime quand le suspens est aussi prenant au point de nous en faire oublier le temps ! Je note donc cette série !! 😉
alexmotamots
J’espère qu’elle te plaira autant qu’à moi.
dasola
Bonsoir Alex, j’ai lu les deux premiers tomes, pour celui-ci, je ne l’ai toujours pas terminé (depuis un moment), je cale. C’est trop, et je trouve les histoires compliquées et puis on ne sait plus qui est qui. Je pense que les trois tomes n’auraient pu faire qu’un. Bonne soirée.
alexmotamots
Mais il,aurait fallu faire de sacrées coupes, alors.