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Le chant d’Achille – Madeline MILLER

D’Achille, je ne connaissais pas grand chose, si ce n’est sa participation à la Guerre de Troie ; son combat avec Hector et ce qu’il fit de sa dépouille. Le nom Patrocle me disait vaguement quelque chose.

 

Dans ce roman, le premier de l’auteure, c’est Patrocle qui raconte son ami et amant Achille depuis sa naissance jusqu’à leurs morts.

 

J’ai découvert qu’Achille était le fils d’une néréide, Thetis ; que les deux adolescents avaient été élevés par le centaure Chiron dans sa grotte rose et au milieu de la nature ; qu’Achille était appelé Aristos Achaion (le plus grand des Grecs).

 

J’ai découvert avec étonnement pourquoi Achille a laissé les troyens envahir le camp des Grecs : une querelle avec Agamemnon à propos d’une esclave. Une querelle d’ego, quoi. Cela m’a déçu, car tout demi-dieu qu’il soit, il est d’abord et avant tout humain, trop humain.

 

J’ai aimé que Patrocle explique qu’il tient le même rôle que Cléopatre (le prénom de l’un étant l’envers du prénom de l’autre), femme de Méléagre, qui supplie son époux de reprendre les armes.

 

J’ai aimé les leitmotivs : les figues avec lesquelles jongle Achille, les osselets que découvre Patrocle.

 

Une lecture à la fois enrichissant et divertissante qui m’a plongé en pleine guerre de Troie.

 

L’image que je retiendrai :

 

Celle du camp des Mirmidons, les soldats d’Achille, fourmis en bout de plage.

 

Pocket, 2 avril 2015, 480 pages

 

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