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Le chien arabe – Benoît SEVERAC

Manufacture de livre Editions, 18 mars 2016, 283 pages

Présentation de l’éditeur :

Sergïne Ollard est vétérinaire à Toulouse. Une adolescente désemparée, Samia, lui demande d’examiner un chien souffrant d’un mal mystérieux que son frère aîné, Nourredine Ben Arfa, cache dans une cave. Dans ce quartier gangrené par le trafic de drogue et travaillé par l’islamisme radical, la jeune vétérinaire va se trouver embarquée malgré elle dans un combat entre deux camps qui partagent la même culture de violence.

Le roman noir de la France d’aujourd’hui.

Mon avis :

Dans ce roman, les mules qui transportent de la drogue ne sont pas des hommes, mais des chiens. Ils passent aisément la frontière espagnole à pattes, et les trafiquants les récupèrent en France.

Dans ce roman, il est également question de Daesh et de l’endoctrinement de deux frères par l’imam de la cité.

Dans ce roman, nous sommes plongés dans une cité nord de Toulouse, loin du centre-ville rose.

Dans ce roman, il est question du mariage forcé d’une adolescente de 14 ans et de l’impuissance de ses amies.

Dans ce roman il est question de la brigade des stup qui s’acoquine avec le contre-terrorisme, au détriment des agents de terrain.

Dans ce roman, nous croisons les résidences ultra-sécurisées Monné-Decroix, comme une excroissance dans le paysage.

J’ai aimé la première moitié du roman, qui met en place le drame. moins la seconde qui délaye à loisirs l’action finale sur des dizaines de pages.

Un roman comme une photographie à l’instant T d’une cité comme il en existe des centaines en France.

L’image que je retiendrai :

Il ne faut pas donner de Doliprane à un chat : ça le fait mourir.

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