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Le coeur du pélican – Cécile COULON

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Glenat, 5 février 2015, 176 pages

Résumé de l’éditeur :

La rage de vaincre. C’est le sentiment qui habite Anthime lorsqu’il court. Courir. Pourquoi ? Pour exister. Et peut-être finalement pour survivre…

Lorsqu’Anthime, adolescent, arrive dans une banlieue de province avec son inséparable soeur Héléna, il craint de ne pas s’intégrer dans la petite communauté où il n’est pas attendu. A l’occasion d’une kermesse, il s’illustre par sa rapidité au jeu de quilles. Dès lors, sous la houlette de Brice, l’entraîneur obèse et bonhomme, il n’a de cesse d’être le meilleur dans ce domaine où il excelle. Il devient bientôt le « Pélican », un exemple et un symbole pour toute la région. Admiré de tous, il est adulé dans l’ombre par une voisine, Johanna. Mais c’est Béatrice, charnelle et sensuelle, qui suscite son désir. La veille d’une course déterminante, les deux adolescents se donnent enfin leur premier baiser.

Une vingtaine d’années plus tard, alors qu’il est devenu un père de famille bedonnant travaillant à Pôle Emploi, il reçoit un électrochoc qui l’arrache à sa torpeur : lors d’un enterrement, il est la risée de ses anciens camarades qui le mettent – sur le mode de la vanne – au défi de traverser le pays en courant. Blessé au plus profond de lui-même, il les prend au mot et, de retour chez lui, il exhume un vélo d’appartement des décombres de son garage et commence à s’entraîner avec hargne. Pris sur le fait par sa femme, furieuse de sa révolte, il quitte son foyer et rejoint sa soeur, Héléna, qui devient la complice de ce projet insensé.

Le « Pélican » trouvera-t-il en lui la force pour redevenir un champion, mais, par-dessus tout, à renouer avec l’estime de soi-même et son orgueil d’être ?

Mon avis :

Voici un roman qui m’est littéralement tombé des mains.

Je me suis accrochée, pourtant, dans le premiers chapitres. Je les ai même lu avec un certain plaisir.

Mais quand je le refermai, je n’avais pas envie d’y retourner. Rien ne me passionnait vraiment.

J’ai donc continué en diagonale, puis plus du tout.

Un avis plus positif chez Jules.

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