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Le dit du mistral – Olivier MAK-BOUCHARD / RL sept 2020

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ?

L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie.

Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.

J’ai aimé le Hussard, le chat du couple, avec ses pattes de la couleur des bottes du Hussard sur le toit.

J’ai aimé creuser avec Monsieur Sécaillat et le narrateur ; découvrir avec eux des trésors enfouis.

J’ai aimé que l’auteur raconte en parallèle certaines légendes du Mont Ventoux.

Les vertus curatives de la source ne m’ont pas convaincues, mais l’important est d’y croire.

J’ai aimé qu’au cours de ma lecture, l’auteur m’emmène au coeur du Luberon et de son histoire.

Un roman qui prolonge magnifiquement l’été.

L’image que je retiendrai :

Celle des sandwichs partagés par Monsieur Sécaillat et le narrateur lors de leurs interminables journées de fouilles secrètes.

Le Tripode, 20 août 2020, 348 pages

Lu grâce à ma librairie préférée 

Delphine-Olympe en parle ici.

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