Eh bien voilà : je m’étais habitué aux noms islandais, voilà maintenant qu’il faut que je me fasse aux japonais…
D’autant plus que ce roman n’était pas prévu à la base pour une traduction international, le vocabulaire sonne très local à mes oreilles occidentales.
Malheureusement, les histoires de collusion police-malfrat sont partout les mêmes, et je me suis retrouvée bien vite en terrain connu.
L’originalité de ce polar japonais, outre le fait qu’il nous ouvre les portes du mode de fonctionnement des yakuzas, réside dans le fait que nous suivons une jeune recrue et son mentor, sorte de policier blasé et en marge des règles dont ses chefs ne savent pas trop ce qu’il sait de compromettant sur eux.
Les deux enquêteurs sont à la recherche d’un comptable véreux disparu, dont ils soupçonnent fort qu’il soit mort. Mais surtout pour éviter une guerre des gangs qui ravagerait la ville.
Une histoire dans laquelle on boit sec du saké froid ou chaud, où les amitiés de jeunesse durent une vie, où la balance n’est jamais loin.
L’image que je retiendrai :
Celle des housses à futon qui peuvent servir à n’importe quoi.
Atelier akatombo, 21 juin 2018, 320 pages
L’atelier akatombo est distribué par Harmonia Mundi Livre ; est fondé par Frank et Dominique Sylvain (l’auteure et son mari) qui ont traduit eux-mêmes ce roman
Ben si il faut apprendre toutes ces langues
Bisous Alex
Au moins les noms.
Bises à vous
pourquoi pas le Japon me Fascine, j’avoue..
j’aime bien (avec modération hic!) le saké au restau, mais le boire chaud???
Cette maison d’édition est pour toi, si tu aimes aussi les polars, car elle ne publie que des polars japonais pur jus.
J’en ai un autre dans ma PAL (d’un autre auteur) depuis pas mal de temps, alors je n’en rajoute pas !
Tu as raison, il ne faut pas abuser 😉
Un polar japonais, ça me changerait !
Alors ce livre est pour toi.
J’avais lu une fois un roman policier japonais assez gore. Il ne fallait pas être sensible.
Rien de tout cela dans celui-ci, heureusement.