En passant

Le Nozze di Figaro de Wolfgang Amadeus MOZART

L’affiche est très moderne, annonçant le décor et les costumes. Le metteur en scène Laurent Delvert a choisi de placer l’action au XXIe siècle avec seaux de peintures et un moucharabié design coulissant. Et pour différencier les 4 actes, le décor pivote sur lui-même.

Les costumes sobres permettent de repérer facilement les personnages.

L’orchestre, sous la baguette de Giuseppe Grazioli, entre directement dans le sujet.

J’ai été moins fan de la partition de Mozart qui utilise beaucoup trop le récitatif à mon goût.

Le quatuor a été à la hauteur (Le comte et la comtesse – Figaro et Suzanna) ainsi que Barbarina dont j’ai adoré les mimiques et le jeu de scène.

Cherubino chante très bien, mais son jeu de scène manque un peu d’engagement.

Marcellina n’est pas au top dans les deux premiers actes (elle n’y chante pas beaucoup non plus), mais donne enfin le meilleur de sa voix dans les deux derniers.

Bartolo, la basse, m’a déçu : problème de voix ? Il chante peu, il m’a fallu tendre l’oreille pour percevoir un filet de voix. Dommage.

J’ai adoré le parti-pris quelque peu #Metoo de la mise en scène dans laquelle les femmes tiennent le haut du pavé. Mais il faut dire aussi que le librettiste était en avance sur son temps.

Enfin, j’ai adoré les pommes qui sont omniprésentes, et qui prennent leurs sens dans le tableau final.

Je vous laisse avec mon air préféré (issu d’une autre mise en scène) :

 

15 commentaires