Le passager sans visage – Nicolas BEUGLET
Tout le long de ma lecture, je me suis demandée ce que faisait ce train en couverture. Ce n’est que dans les dernières pages que le mystère s’éclaircit.
Mais avant cela, nous retrouvons l’inspectrice écossaise Grace Campbell qui reçoit un bien étrange message qui l’oblige à ouvrir sa porte secrète et à se plonger dans son passé.
Nous la suivons ainsi à la recherche de son ravisseur lorsqu’elle était enfant. Petit à petit, ses souvenirs remontent à la surface.
J’ai aimé l’univers des contes morbides qui sont le fil conducteur de son enquête. Car oui, les contes ne sont pas féériques mais violents.
J’ai souris car c’est la première fois que je lisais le pronom « iel » dans un roman.
Encore une fois, l’auteur part de faits réels qui dépassent la fiction pour nous entraîner dans une histoire que l’on n’aimerai pas vivre.
Quelques citations :
La sécurité doit devenir la religion des individus, celle pour laquelle ils renonceront à tout le reste. Cette envie de protection doit s’infiltrer partout. Elle doit devenir si impérieuse, si nécessaire que la liberté sera perçue comme un luxe que l’on ne peut malheureusement plus s’offrir.
Ceux qui contrôlent la peur des gens deviennent maîtres de leur âme.
L’image que je retiendrai :
Celle du fameux passager qui veut devenir le Maître du Monde.
Lu sur Liselotte
20 commentaires
keisha41
Le dernier roman de Larher fait la part belle au prénom iel, et comme ça se justifie ça passe bien.
(Mieux que l’écriture inclusive, d’ailleurs.)
Alex-Mot-a-Mots
Oui, l’écriture inclusive est difficile à lire.
aifelle
Pas encore rencontré de « iel » dans mes lectures ! C’est un polar ? ou un roman noir ?
Alex-Mot-a-Mots
Plutôt un polar bien mené.
Hedwige
En voilà un que je lirai sûrement ! Merci Alex pour cette recommandation
Alex-Mot-a-Mots
J’espère que tu l’aimeras autant que moi.
Eve-Yeshé
j’avoue que iel me hérisse l poil de façon magistrale (comme l’écriture inclusive d’ailleurs) il y a d’autres combats à mener…
Je n’ai pas encore lu « Le cri » il va falloir que je saute le pas et plus si affinité 🙂
Alex-Mot-a-Mots
Pas de iel dans Le cri. Je trouve ce fameux iel plus facile à lire que l’écriture inclusive. Cela me choque moins.
manou
Je n’ai lu de lui que « le dernier message » mais je me suis promis de continuer à le découvrir alors je le note…Merci pour ta chronique
Alex-Mot-a-Mots
Un auteur que j’aime retrouver.
PatiVore
J’avais beaucoup aimé sa première trilogie, je veux absolument lire ses nouvelles enquêtes avec Grace Campbell 😉
Alex-Mot-a-Mots
Elles sont toutes aussi bien.
She reads a book
Il faut que je me plonge prochainement dans les romans de l’auteur, trop envie de découvrir ses romans.
Alex-Mot-a-Mots
La première trilogie est passionnante.
mesechappeeslivresques
ça fait un bail que je n’ai pas lu Nicolas Beuglet, celui-ci est tentant
Alex-Mot-a-Mots
Comme toujours avec cet auteur.
Philisine Cave
J’aime assez l’idée de l’usage du « iel ». L’écriture inclusive ne me gêne pas non plus. L’histoire que tu décris a l’air assez barrée, je trouve.
Alex-Mot-a-Mots
L’écriture inclusive ralentie ma lecture. Les rares iel que j’ai rencontré jusqu’à présent étaient tous accordés au masculin. Dommage.
dasola
Bonsoir Alex-mot-à-mots, de cet écrivain je n’ai lu que Le cri qui ne m’a pas convaincue du tout. J’ai trouvé que l’histoire était du grand n’importe quoi. Donc je ne suis pas sûre de lire celui-ci. Bonne soirée et bon réveillon de fin d’année.
Alex-Mot-a-Mots
Dans ce cas, mieux vaut ne pas continuer avec l’auteur, en effet.