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Les gens de Bilbao naissent là où ils veulent – Maria LARREA

J’ai aimé que la première moitié du roman décrive la vie de famille de la narratrice : l’histoire de ses parents basques, leur exil en France et leur long déclin autour d’un secret.

Secret que découvrira par hasard Maria en se faisant tirer les cartes.

J’ai aimé que la quête de sa mère biologique ne soit pas pavée de roses, qu’elle dure des années, comme dans la vraie vie, quoi.

J’ai été étonnée qu’elle la nomme la génitrice, mais c’est sans doute pour garder comme « vraie mère » celle qui l’a élevée.

J’ai eu de la peine pour son père Julian qui peu à peu tombe dans l’alcool, mais qui à la fin de sa vie renoue avec sa fille.

J’ai aimé que les parents soient les concierges du théâtre de la Michodière, jetant un côté théâtrale sur la vie de la narratrice.

J’ai eu de la peine pour la mère de Maria qui a passé sa vie à récurer, laver, frotter, nettoyant même la naissance de sa fille pour qu’elle soit sans tâche.

Un roman vrai sur une adoption du temps de Franco qui met en lumière le ressenti de l’enfant devenu adulte.

L’image que je retiendrai :

Celle du père faisant marcher sa fille tous les étés dans les ruse de Bilbao afin qu’elle retienne la géographie de sa ville natale.

Grasset, 17 août 2022, 224 pages

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