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Les mémoires d’un chat – Hiro ARIKAWA

Un chat de gouttière au franc-parler et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Pour rien au monde il ne troquerait sa liberté contre le confort d’un foyer.

Mais le jour où une voiture le percute, il est contraint d’accepter l’aide de Satoru, un locataire de l’immeuble, qui le soigne, lui attribue un nom – Nana – et lui offre la perspective d’une cohabitation durable.

Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Anxieux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon.

Commence alors pour les deux compères une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler – à sa manière féline – maints aspects de la société japonaise.

J’ai aimé ce chat, Nana qui veut dire 7 car sa queue forme ce chiffre, obligé de faire confiance à un humain. J’ai aimé son attachement à Satoru.

Chaque fois que ce dernier tente de lui trouver une famille d’accueil, ils traversent ensemble le Japon en voiture, l’occasion pour Nana de nous décrire ce qu’il voit à travers la vitre.

Les histoires d’enfance et d’adolescence de Satoru ne m’ont pas passionnées, mais j’ai aimé ses anciens amis.

Un chat au franc-parlé qui comprend ce que disent les humains et qui restera fidèle à son humain de compagnie.

L’image que je retiendrai :

J’ai appris que l’on pouvait voir si un chat serait un bon chasseur en l’attrapant par le mou du cou : si il plie les pattes, ce sera un bon chasseur.

Actes Sud, 2017, 324 pages

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