Lumière d’été, puis vient la nuit / RL sept 2020 – Jon Kalman STEFANSSON
Dans un petit village des fjords de l’ouest, les étés sont courts. Les habitants se croisent au bureau de poste, à la coopérative agricole, lors des bals. Chacun essaie de bien vivre, certains essaient même de bien mourir. Même s’il n’y a ni église ni cimetière dans la commune, la vie avance, le temps réclame son dû.
Pourtant, ce quotidien si ordonné se dérègle parfois : le retour d’un ancien amant qu’on croyait parti pour toujours, l’attraction des astres ou des oiseaux, une petite robe en velours sombre, ou un chignon de cheveux roux. Pour certains, c’est une rencontre fortuite sur la lande, pour d’autres le sentiment que les ombres ont vaincu – il suffit de peu pour faire basculer un destin. Et parfois même, ce sont les fantômes qui s’en mêlent…
En huit chapitres, Jón Kalman Stefánsson se fait le chroniqueur de cette communauté dont les héros se nomment Davíð, Sólrún, Jónas, Ágústa, Elísabet ou Kristín.
De ces huit histoires qui s’entremêlent, je n’ai pas tout aimé ; certaines m’ont plus parlé que d’autres, comme celle de l’ancien administrateur se prenant de passion pour le latin suite à un rêve ; ou celle des deux employés de la coopérative qui croient aux fantômes ; celle de l’ancien ministre qui veut écrire ses mémoires et se dissous dans le crépuscule.
Un village à part, qui se distingue des autres, sans église ni cimetière.
La narration, quelque peu alambiquée, à l’image de ces vies qui s’imbriquent les unes dans les autres, a eu quelque peu raison de ma patience et de ma lecture trop hachée.
Une lecture en demi-teinte, à l’image de ces histoires entre chien et loup, dont je retiens tout de même quelques citations.
Quelques citations :
L’être humain est plutôt doué pour transformer les menaces, la mort et le désespoir en monnaie sonnante et trébuchante.
Nous sommes bien loin d’avoir surmonté notre peur de la nuit – qu’elle soit en nous, sous nos pieds ou n’importe où dans le monde.
L’image que je retiendrai :
Celles des fresque peintes derrière la coopérative et sur la maison du professeur.
Lu sur Liselotte grâce à Netgalley et aux éditions Grasset que je remercie
32 commentaires
Matatoune
Je passe alors !
Alex-Mot-a-Mots
Il est vrai que je suis totalement passée à côté.
keisha41
Dommage. Jamais lu cet auteur
Alex-Mot-a-Mots
Son précédent, Asta, n’était pas mal. Mais celui-ci ne m’a pas emporté.
aifelle
Dommage … je n’ai pas encore lu cet auteur ; je ne sais pas trop par quoi commencer.
Alex-Mot-a-Mots
J’avais bien aimé son précédent, Asta.
Jérôme
Jamais déçu par Stefansson en ce qui me concerne !
Alex-Mot-a-Mots
Je n’ai pas été sensible à sa poésie cette fois-ci.
Marie-Dominique Esqué
Merci pour ta critique qui me donne envie de reprendre contact avec cet auteur : j’avais lissé tomber la lecture de « D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds » et, du coup, fait l’impasse sur « Asta ». Je viens de relire ta critique sur « Asta », un peu mitigée , mais je tenterai, vu que certains commentaires, comme celui de Jérôme, sont franchement enthousiastes ! Et encore une fois, merci pour ces échanges.
Alex-Mot-a-Mots
Il est vrai que je suis complètement passée à côté de la poésie de cet ouvrage.
Lystig
il est vrai que l’auteur est un peu space….
Alex-Mot-a-Mots
Dans celui-ci, complètement. Ou alors trop pour moi.
krolfranca
Je n’ai pas été déçue en ce qui me concerne, même si je place toujours Asta au-dessus. J’ai pris un grand plaisir à déguster ces histoires.
Alex-Mot-a-Mots
Je pense que je ne les ai pas lu au bon moment. Tant pis…
tantquilyauradeslivres
Stefansson est un incontournable pour moi !
Alex-Mot-a-Mots
Je n’en ai lu que deux, et j’ai préféré Asta.
Eve-Yeshé
je l’ai bien aimé… J’ai toujours un peu des problèmes avec l’intrigue mais j’adore sa réflexion sur le temps qui passe ou non, la vie, la mort, la société…
Alex-Mot-a-Mots
Je crois que je n’ai pas aimé ce roman car je n’ai pas trouvé l’intrigue.
Florinette
Pas pour moi non plus !
Bon dimanche Alex, bisous.
Alex-Mot-a-Mots
Bonne semaine à toi.
Bises
mesechappeeslivresques
Je viens de le terminer et j’ai passé un bon moment. Sa plume est toujours aussi belle mais je garde une préférence pour Asta.
Alex-Mot-a-Mots
Je pense que ce n’était pas le bon moment de le lire pour moi. Tant pis.
Cassandre
L’univers m’intéressait mais je ne pense pas qu’il me plairait finalement !
Alex-Mot-a-Mots
Il est vrai que je suis complètement passé à côté.
coupsdecoeurgeraldine
J’avais repéré ce titre chez Krol… mais tu sembles bien mitigée, je vais donc réfléchir à urgence ou pas.
Alex-Mot-a-Mots
Il est vrai que je suis complètement passé à côté de ce roman poétique.
Ariane daphné
Un nouveau Stefánsson, je ne peux pas passer à côté! Mais tu sembles assez déçue…
Daphné
Alex-Mot-a-Mots
En effet, je suis passée à côté de la poésie de ce livre. Tant pis.
jostein59
Je ne rate jamais cet auteur mais tu m’inquiètes. Bon, je verrais bien
Alex-Mot-a-Mots
Je m’attendais à autre chose. Et puis cela ne devait pas être le moment, sans doute.
mespagesversicolores
J’aime beaucoup cet auteur et je n’ai jamais été déçue par ses livres. On verra avec celui-ci.
Alex-Mot-a-Mots
J’espère qu’au contraire de moi, tu ne seras pas déçu.