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M Train – Patti SMITH

MTrainLu sur Liselotte

Présentation de l’éditeur :

Grand Prix Héroïne Madame Figaro 2016

Patti Smith a qualifié ce livre de « carte de mon existence ». En dix-huit « stations », elle nous entraîne dans un voyage qui traverse le paysage de ses aspirations et de son inspiration, par le prisme des cafés et autres lieux qu’elle a visités de par le globe.

M Train débute au Ino, le petit bar de Greenwich Village où elle va chaque matin boire son café noir, méditer sur le monde tel qu’il est ou tel qu’il fut, et écrire dans son carnet.
En passant par la Casa Azul de Frida Kahlo dans la banlieue de Mexico, par les tombes de Genet, Rimbaud, Mishima, ou encore par un bungalow délabré en bord de mer, à New York, qu’elle a acheté juste avant le passage dévastateur de l’ouragan Sandy, Patti Smith nous propose un itinéraire flottant au cœur de ses références (on croise Murakami, Blake, Bolaño, Sebald, Burroughs… ) et des événements de sa vie.

Écrit dans une prose fluide et subtile qui oscille entre rêve et réalité, passé et présent, évocations de son engagement artistique et de la perte tragique de son mari – le guitariste Fred « Sonic » Smith –, M Train est une réflexion sur le deuil et l’espoir, le passage du temps et le souvenir, la création, les séries policières, la littérature, le café…

Mon avis :

Il y a quelques jours, je lisais le dernier Robert Galbraight dont tous les débuts de chapitres comportaient une citation tirée d’une des chansons des Blue Oyster Cult. Il se trouve que Patti Smith a écrit quelques chansons pour ce groupe…..

Rien à voir ici, ce texte est une réflexion sur pleins de sujets.

Dominent toutefois son amour du café qui l’emmène boire le meilleur café du monde dans un coin reculé d’Amerique du Sud ; sa passion pour les séries télévisées et notamment The Killing ; la présence dans sa mémoire de son mari Fred ; les objets qu’elle perd ; son engouement pour les tombes d’écrivains décédés dont elle exhausse les dernières volontés ; son adhésion au club fermé des fidèles d’Alfred Wegener, le père de la théorie de la dérive des continents.

L’écriture oscille entre rêve et réalité.

Dans son écriture, il n’y a pas d’heures ni de jours. Le temps n’existe pas.

Détail à vérifier : lorsque nous rêvons, nous ne voyons jamais nos propres mains.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’hôtel au Japon dans lequel elle passe quelques jours en solitaire à se phaser avec le temps local.

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