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Mon maître et mon vainqueur – François-Henri DESERABLE

Voilà un roman plein de poésie.

 

J’ai aimé Tina qui joue dans une pièce de théâtre mettant en scène Verlaine et Rimbaud. J’ai aimé les références à ces deux poètes.

 

J’ai aimé Tina encore, cette femme écartelée entre son amour pour son mari et ses jumeaux et sa passion pour Vasco. Un Vasco prêt à tout pour sa belle.

 

J’ai aimé l’humour du narrateur décrivant ce drame passionnel, les faits qu’il élude mais raconte au lecteur.

 

J’ai aimé les leitmotivs : à côté de chez lui/elle/moi, c’est-à-dire pas loin de chez moi/lui/elle ; Tina qui est toujours à ça en rapprochant son pouce de son index.

 

Pleins de citations :

 

Pour l’amour conjugal : pesanteur du tête-à-tête quotidien, inévitable effet de routine, inopportune irruption du trivial, etc. Et c’est en dépit de cela qu’il faut tirer du beau, voire du sublime.

 

Parce que la poésie prévaut sur la vraie vie.

 

Et ça, Orwell ne l’avait pas prévu. Il avait prévu pas mal de chose, Orwell, mais pas ça. Pas que nos moindres faits et gestes, pas que chacune de nos paroles seraient consignés dans un petit objet qu’on aurait sur soi en permanence, qu’on trimballerait partout, de notre plein gré.

 

Son souvenir est un soleil qui flambe en moi et ne veut pas s’éteindre, voilà les mots qu’à eus Verlaine en apprenant la mort de Rimbaud.

 

Lu sur Liselotte

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