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Ne pas laisser le temps à la nuit – Sonia MOLINARI

Elle revient de loin, Maiko, qui se réveille dans une clinique en Belgique, désintoxiquée et une étrange cicatrice dans le dos.

Par petites touches, nous découvrons son passé : son père est un chercheur international en biologie qui disparait un beau jour. Son frère en perd la parole.

Mais Maiko ne croit pas en sa mort et, après une descente dans l’enfer de la drogue, elle refait surface aidée de la secrétaire de son père.

Mais Maiko doit se cacher car à Hong Kong, où son père a disparu, des gens mal intentionnés sont à ses trousses.

Commence alors un tour du monde à la recherche de biologistes ayant travaillé avec son père.

J’ai aimé suivre Maiko à travers ses différentes identités, ses subterfuges pour échapper à ses poursuivants.

J’ai aimé cette jeune fille à la résolution sans faille qui croit à son père en vie.

J’ai aimé son frère qui souffre de la disparition du père et qui trouve refuge dans la peinture.

Chacun vit et exprime son abandon de façon différente.

Un roman à la fois lent et rapide. Lent car l’auteure mélange les temporalités et ralenti ainsi le rythme de Maiko. Rapide au rythme des voyages transatlantiques et transpacifiques.

Une lecture qui ne laisse pas de temps à la nuit dont a si peur Maiko.

Un premier roman plus que réussi.

L’image que je retiendrai :

Celle de la perruque rouge de Maiko quand elle est Saskia, le personnage qu’elle portera le plus longtemps.

Editions Zoé, 5 mars 2020, 304 pages

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