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Ne préfère pas le sang à l’eau – Céline LAPERTOT

Dans un pays imaginaire (une île ?), un drame survient : la grande citerne est dynamitée, il n’y a plus d’eau. Le despote Ragazzini arrive au pouvoir et fait la chasse aux nez-verts.

L’un d’eux, le narrateur, est emprisonné pour avoir écrit des slogans appelant à la liberté sur les murs de la ville.

En parallèle, nous découvrons l’histoire de Karole, une petite fille nez-vert qui aimait jouer près de la citerne, elle qui venait d’un pays sans eau.

En lisant ce roman, je suis presque morte de soif avec le narrateur emprisonné qui n’a droit qu’à un demi verre d’eau lors des 3 repas quotidiens.

J’ai compté avec lui les briques rouges de sa cellule.

J’ai aimé l’énigmatique Jagu qui prend dans ses bras le corps de Karole.

J’ai aimé que, même en prison, il écrive sur les murs à la craie.

Un roman en huis-clos qui offre heureusement une forme d’espoir avec la multiplication des points d’eau.

Je m’aperçois que j’ai peine à restituer toute l’intensité du roman tant le style et le propos sont riches.

Une lecture forte sur le racisme.

L’image que je retiendrai :

Celle des gencives omniprésentes dans la narration.

Viviane Hamy, 11 janvier 2018, 143 pages

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