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Olga – Bernhard SCHLINK

De l’auteur, j’avais adoré son premier roman Le liseur. Son précédent La femme sur l’escalier ne m’avait pas convaincu.

J’ai donc ouvert son dernier roman, et j’ai aimé Olga.

Orpheline polonaise recueillie par sa grand-mère allemande, elle se lit d’amitié avec Herbert, le fils de l’industriel. Mais la famille d’Herbert ne voit pas d’un bon oeil cet amour naissant.

Herbert est un être à part : il adore courir, de l’aube au crépuscule.

Olga se bat pour devenir institutrice et y parvient, tout en aimant Herbert qui part dans la colonie africaine de l’Allemagne, puis en Amérique du Sud, avant une expédition en Arctique dont il ne reviendra pas.

Olga voit se déclarer la Première puis la Seconde Guerre Mondiale.

Devenue sourde, exclue de l’enseignement car ne voulant pas prêcher les thèses du Troisième Reich, elle devient couturière pour une famille.

Elle raconte à Ferdinand, le dernier-né de cette famille, sa vie.

J’ai aimé le personnage d’Olga, femme forte qui sait ce qu’elle veut, son amour inconditionnel pour Herbert à qui elle ne cesse d’écrire pendant des années.

J’ai aimé sa vision de l’Allemagne : « trop de grandeur », et son acte final de rébellion.

Un roman lu d’une traite, un personnage de femme émouvant.

L’image que je retiendrai :

Celle de Ferdinand partant à Tromso à la recherche des lettres d’Olga à Herbert.

Gallimard, 3 janvier 2019, 267 pages

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