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Paris, mille vies – Laurent GAUDE

Je ne suis pas parisienne, ça me gêne, ça me gêne…..

Et en plus, je ne connais pas le papa du narrateur.

Le récit commence lorsque ce fameux narrateur s’aperçoit que les rues de la capitale sont vides : j’ai d’abord cru à une sortie lors du confinement de mars. Non, en fait, il se promène la nuit.

L’auteur reprend la marche des morts, coutume haïtienne, qui veut qu’une fois par an, les vivants promènent leurs ancêtres dans toute la ville en chantant.

Ce court récit se veut une ode à la ville de Paris, dont certaines rues, certains carrefour, évoquent au narrateur des grands moments de l’Histoire, ou la mort son père.

Mais pourquoi ne citer que Villon et Artaud, ne se souvenir que du corbillard du fils de Victor Hugo ?

Malgré le rythme si particulier de la prose de l’auteur qui harangue son lecteur, le récit n’a pas réussi à m’embarquer

L’auteur lance de nombreux appels à la vie au milieu de tant de morts, j’y ai été insensible.

Je l’ai lu sans déplaisir, une après-midi d’hiver, mais il ne me restera pas en mémoire.

Une citation  de Ramuz :

C’est à cause que totu doit finir que tout est si beau.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’escabeau sur un balcon.

Lu sur Liselotte

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