En passant

Soirée Stravinsky – Malandain Ballet Biarritz

Stravinski n’est pas ma tasse de thé, mais un ballet du CCN – Malandain Ballet Biaritz ne se refuse pas.

Ce fut donc une soirée danse en deux parties.

 

L’oiseau de feu chorégraphié par Thierry MALANDAIN

J’ai aimé que le chorégraphe fasse de l’oiseau de feu « un passeur de lumière portant au coeur des hommes la consolation et l’espoir, à l’image de François d’Assise » (sic)

J’ai aimé les grandes robes (battle-dress) unisexes dont la largeur des jupes représentent les ailes des oiseaux.

Encore une fois, j’ai aimé les jeux de doigts des danseurs.

J’ai sourie lorsque les danseurs-oiseaux jouaient avec leurs têtes.

J’ai perçu l’oiseau de feu comme une gymnaste en justaucorps qui se contorsionne.

Enfin, le chorégraphe n’est jamais aussi bon que dans les scènes d’ensemble, et j’ai aimé celles où les danseurs se croisent en une symétrie parfaite.

 

Le Sacre du printemps chorégraphié par Martin HARRIAGUE

J’ai aimé le début où, sur un piano, Stravinsky joue les premières notes. Puis les danseurs entrent en scène d’une façon peu commune, et l’ambiance avec ses couleurs et les gestes m’a fait penser à celle d’un marais.

J’ai aimé passer du monde végétale aux pulsions telluriques puis aux envolées et à la déification (la posture de la danseuse à ce moment-là m’a fait penser au Scribe de Lens.

10 commentaires