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Une forêt d’arbres creux – Antoine CHOPLIN

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La fosse aux ours éditions, 20 août 2015, 120 pages

Présentation de l’éditeur :

Bedrich arrive dans la ville-ghetto avec femme et enfant. Il intègre le bureau des dessins.

Il faut essayer de trouver chaque matin un peu de satisfaction en attrapant un crayon, jouir de la lumière sur sa table à dessin, pour enfin s’échapper du dortoir étouffant, oublier la faim, la fatigue et l’angoisse.

Chaque jour se succèdent commandes obligatoires, plans, aménagements de bâtiments. Chaque nuit, le groupe se retrouve, crayon en main, mais en cachette cette fois. Il s’agit de représenter la réalité de Terezin sans consigne d’aucune sorte.

Et alors surgissent sur les feuilles visages hallucinés, caricatures. Tout est capté et mémorisé la nuit puis dissimulé précieusement derrière cette latte de bois du bureau des dessins.

Mon avis :

Une forêt d’arbres creux entoure le camp de Terezin, camp « modèle » dans lequel sont déportés des artistes. Bedrich y arrive avec sa femme et son jeune fils. Dessinateur, il est affecté aux bureaux des dessins, surtout chargé d’architecture.

Mais Terezin est avant tout un camp : les détenus tombent malades, sont peu nourris, hommes et femmes sont séparés la journée.

Malgré tout, en silence et dans la nuit, les dessinateurs expriment la réalité du camp pour tenter de la faire connaître à l’extérieur.

Un texte plein d’émotions sur des petits riens qui font une vie ou un embryon de résistance.

L’image que je retiendrai :

Celle de la cachette des dessins, au creux d’un mur, derrière trois planches de bois.

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