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Hamnet – Maggie O’FARRELL

J’ai longtemps tourné autour de ce texte : Hamnet Shakespeare, tout de même ! Mais c’était oublier la plume de l’autrice dont j’avais aimé I am, I am, I am et La disparition d’Esme Lennox.

J’ai tout de suite été embarquée dans ce bourg anglais du XVIe siècle à la rencontre d’Agnes, jeune fille un peu sorcière élevée par sa belle mère.

J’ai aimé sa crécerelle qu’elle porte parfois à son poing, étrangère aux commérages.

J’ai eu de la peine pour le précepteur, le futur mari d’Agnes, dont le père gantier est en disgrâce et le frappe à l’occasion.

J’ai aimé que le personnage principal soit Agnes, qui va accoucher seule dans la forêt une première fois ; qui attend de sa mère morte un signe le jour de son mariage ; qui lit  l’avenir de la personne en pressant le muscle entre le pouce et l’index.

J’ai souri chaque fois qu’un personnage avalait son brouet ou son porridge.

J’ai aimé que la femme du boulanger soit un repère dans la vie d’Agnes, qu’elle apparaisse à chaque moment important.

J’ai aimé ce roman plein de vie, d’odeurs, de bruits, à l’image du jeune garçon blond qui courait dans la maison.

J’ai aimé Agnes, son désespoir  lors de la mort de son fils, son envie de savoir.

J’ai aimé qu’elle laisse son mari libre de partir à Londres pour faire vivre tous les personnages qu’il avait dans son esprit.

Encore une fois, l’autrice m’a enchanté.

Une citation :

Comment appelle-t-on quelqu’un qui avait un jumeau mais qui n’en a plus ?

L’image que je retiendrai :

Celle du jardin de simples et des ruchers qu’entretient Agnes, loin du bruit de la ville.

Lu sur Liselotte

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