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L’allègement des vernis – Paul SAINT BRIS

Quelle histoire rocambolesque !

J’ai aimé le personnage principal, Aurélien, qui ne sait pas dire non et se retrouve dans des situations qui le dépasse.

J’ai adoré sa supérieur, Daphné, qui fait appel à un célèbre cabinet de conseil pour augmenter le nombre de visiteur du Louvre ; qui interagit sur les réseaux sociaux avec des citations toutes faites ; qui est débordante d’enthousiasme.

J’ai aimé les deux personnages de l’ombre : Homéro et son amante Hélène ; leurs chorégraphies de nuit dans les salles du musée sur des airs de musique classique ; j’ai adoré la passion d’Homéro pour l’autolaveuse ; j’aurais aimé danser avec lui au milieu des statues.

J’ai aimé Gaetano chargé d’ôter les vernis : sa vie avec deux femmes, son coup de Trafalgar.

Je n’ai pas aimé Claire, la compagne d’Aurélien, qui elle aussi lui en demande plus qu’il ne peut donner.

J’ai aimé l’humour de certains passages, certains personnages à la limite de la caricature.

Enfin, j’ai aimé le propos de l’auteur sur les images, modernes et anciennes, qui nous entourent et parfois nous gouvernent.

Divulgachion : j’ai adoré la scène finale en Italie, la Joconde aux couleurs vives revenu dans son lieu de création, et l’explication de son sourire.

Une citation :

Et ce déluge (d’images) aurait raison des hommes et de leur intelligence, de leur capacité à vivre et à être, de leur capacité à réfléchir et à s’émouvoir, de leur capacité à aimer. (p.345)

L’image que je retiendrai :

Celle de la couleur verte du tableau, mais aussi de certains objets du roman. Une couleur verte qui m’a fait penser à celle du film Matrix.

Philipe Rey, 12 janvier 2023, 352 pages

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