En passant

Le jeu de l’amour et du hasard de MARIVAUX

Pour une fois, ce n’est pas à l’Opera que je me suis rendue mais à La Comédie pour voir la pièce de Marivaux mise en scène par Benoît LAMBERT, metteur en scène et directeur de La Comédie.

J’ai aimé la scène divisée en deux espaces : une nature factice posée à côté d’un laboratoire, car le siècle de Marivaux et aussi le siècle de Buffon.

J’ai aimé que les comédiens passent de l’un à l’autre espace au cour d’une même scène, accentuant le chassé-croisé amoureux qui est au coeur de la pièce.

J’ai aimé les costumes purement 18e du père Orgon et de son fils Mario, que le metteur en scène a voulu comme des présences insistantes et vaguement inquiétantes sous leur dehors souriant. Ou comme des savants un peu pervers.

Bien sûr, j’ai trouvé les jeunes acteurs formidables et plein de peps. Leurs mimiques et postures rendent la pièce drôle.

Bref, un excellent moment de théâtre.

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