Auteurs en B

Les filles au lion – Jessie BURTON

J’avais aimé Miniaturiste, mais quelque chose dans le style de l’auteure m’a paru poussif.

Je devais être dans une meilleure disposition d’esprit à la lecture de ce second roman, car j’ai réussi à me laisser porter par l’histoire (j’ai noté quelques tournures grammaticales étranges, mais pas de quoi me décourager).

J’ai aimé Odelle, arrivée de Trinidad à Londres en 1967 : le froid qu’elle ressent, la pluie, et son premier travail dans un magasin de chaussures.

J’ai aimé Quick, étrange femme au caractère versatile qui fait tout pour cacher son passé.

J’ai aimé Olive et Teresa, qui se débattent qui avec son frère, qui avec son amoureux engagé communiste dans les premiers affrontements de la Guerre d’Espagne.

Les parents d’Olive ne sont pas en reste : son père, marchand d’art allemand, et sa mère, anglaise sous médicaments elle aussi amoureuse du frère de Teresa.

J’ai aimé les descriptions des tableaux d’Olive, pleins de vie avec un vrai sens artistique (contrairement à ceux du frère de Teresa, de facture plus classique et bien ternes).

J’ai aimé que Teresa ose faire découvrir le talent des artistes qu’elle croise. Elle est, pour moi, le vrai personnage principal de ce roman. Je l’ai quitté à regret.

Sont également abordés par petites touches le racisme envers les personnes de couleur dans l’Angleterre des années 60-70 ; la passion de Peggy Guggenheim pour les oeuvres d’art ; les vernissages d’expositions.

L’image que je retiendrai :

Celle de Teresa sur le bateau qui l’emmènera loin de son Espagne natale.

Gallimard, 9 mars 2017, 496 pages

23 commentaires

Laisser un commentaire