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Les furies – Lauren GROFF

Ma première impression en refermant ce roman, c’est que ce roman fait appel à tous les sens : la vue et l’ouïe, bien sûr, mais aussi l’odorat (pratiquement tous les personnages ont une odeur particulière), le toucher et le goût, car on se lèche beaucoup.

On fait également beaucoup l’amour dans ces pages, au début juste pour varier les expériences (et les descriptions m’ont paru bien longues).

J’ai trouvé ce roman déséquilibré : la partie sur Lancelot est trop longue. On comprend vite que le jeune homme est un jouisseur qui se laisse vivre sans se soucier des réalités matérielles. Un homme qui veut être vue et qui sait attirer l’attention. J’ai trouvé des longueurs dans cette première partie.

La seconde, en revanche, m’a plus intéressée, offrant le point de vue de Mathilde. Son enfance chaotique, son exil et son changement de prénom. Mais aussi sa participation dans le succès de son mari.

J’ai trouvé la partie sur Roland bien mince, j’aurais aimé en apprendre plus sur le jeune homme et sa relation avec Mathilde.

Et puis nous n’avons pas le point de vue de Mathilde sur le colloque raté de Lancelot.

Malgré tout, j’ai aimé l’amour absolu de Mathilde pour son homme, celui en qui elle trouve son refuse et sa maison. Et ça, c’est beau.

J’ai aimé les citations de Shakespeare toujours à propos. Il y est également beaucoup question de chauve-souris (faut-il y voir un symbole ?)

J’ai aimé les couleurs dans ce roman.

L’image que je retiendrai :

Celle de leur grande maison de campagne, la cerisaie.

Points, 1 février 2018, 528 pages

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