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L’intranquille – Gérard GAROUSTE et Judith PERRIGNON

intranquilleLe livre de poche, 5 Octobre 2011, 160 pages

Présentation de l’éditeur :

Je suis le fils d’un salopard qui m’aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m’a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation.

A vingt-huit ans, j’ai connu une première crise de délire, puis d’autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l’enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n’ai été qu’une somme de questions. Aujourd’hui, j’ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j’ai compris.

Mon avis :

De l’artiste, je ne connaissais rien, ni sa vie, et encore moins son œuvre. J’ai donc découvert un enfant malheureux entouré de secrets de famille (mais qui ne l’est pas…), un adulte qui peine à grandir et que les crises de folie dévaste, un artiste monté très vite en gloire ; un homme tourmenté comme l’illustre si bien la couverture.

J’ai trouvé malgré tout la narration un peu brouillonne, et le mot de la fin un peu trop angélique.

Cependant, cet autoportrait à quatre mains m’a donné envie de découvrir les tableaux du peintre avec Le Classique et l’Indien.

L’image que je retiendrai :

Celle des débuts de l’artiste, qui commence par peindre les boîtes de nuit du Palace.

Quelques citations :

« Il savait que la qualité de vie se mesure à la distance d’un père à son fils. » (p.132)

« Ce n’est pas un hasard si cette toile m’a ouvert les portes (à propos de son tableau Adhara). Elle dit mon rêve, mon choix, l’imbroglio de mes pensées, mon langage des signes, cette idée, à laquelle je tiens, qu’on représente une chose et qu’on en raconte une autre. Celui qui la regarde n’y verra pas forcément tout ce que j’y ai mis, c’est l’intensité qui doit passer. » (p.146).

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