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Perspective(s) – Laurent BINET

De l’auteur, j’avais aimé La septième fonction du langage, HHhH et détesté Civilisations.

J’entrais donc dans ma lecture à petits pas.

J’ai dévoré ce roman le temps d’une après-midi qui m’a fait vivre à Florence en 1557 lorsque Pontormo peignait l’intérieur de la Basilique de la ville.

J’ai lu avec passion les correspondances que s’échangent Michel-Ange et Vasari, Maria et sa tante Catherine de Médicis, mais aussi le Duc de Florence et le père de son futur gendre Hercule d’Este.

Vous ne connaissez pas tout ce petit monde ? Rassurez-vous moi non plus avant de commencer ma lecture.

J’ai découvert les guelfes et les gibelins qui se livraient une guerre continuelle dont personne n’a retenu les causes.

J’ai découvert la doctrine du frère Jérôme Savonarole qui a dirigé un régime théocratique dans la ville de Florence au XVe siècle.

Je ne connaissais pas le pape Paul IV et sa détestation de la représentation du corps nu.

Le nom de Benvenuto Cellini n’évoquait pour moi qu’un opéra de Berlioz, c’était également un orfèvre florentin.

J’ai découvert le poème My last Duchess de Robert Browning à propos de la mort de sa femme Lucrèce de Médicis trois ans après leur mariage.

Une lecture instructive et dépaysante.

L’image que je retiendrai :

Celle des personnages annexe comme le broyeur de couleurs ou l’amant de Maria qui apportent de la vie au récit des faits et gestes des Grands Hommes.

Lu sur Liselotte

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