En passant

Tombés des mains (16)

Arrachez les bourgeons, tirez sur les enfants de Kenzaburo OE

Nous ne savons pas en quelle année se déroule le récit, ni où exactement. Quelques vagues indications : pendant la guerre, au Japon.

Nous devinons seulement qu’un groupe d’enfants issus d’une maison de correction se retrouve en montagne en plein hiver.

Une mystérieuse épidémie sévis dans les lieux.

Je n’ai pas aimé le climat de suspicion qui règne dans le livre. Je n’ai ressenti aucun attachement au personnage principal et les références à son zizi ont fini par me lasser.

Le récit reste ua niveau de la compréhension des enfants : faible. Même si le personnage principla fait preuve de courage en contournant le barrage.

Une lecture terminée en avance rapide, malgré ma bonne volonté de lire un ouvrage du Prix Nobel de littérature 1994, décédé le 3 mars 2023.

Gallimard, 9 février 2012, 240 pages

 

Double V de Laura ULONATI

Le sujet était tentant : la jeunesse de soeurs dont l’une deviendra Virginia WOOLF, et l’autre peintre Vanessa BELL.

J’ai eu du mal dès les premières pages à cause du style ampoulé à souhait, et l’irruption de mot du langage commun au milieu de certaines phrases qui fait tâche.

Force m’est de constaté que ce roman ne dit rien, il est juste verbeux car je m’y suis perdue dès le départ : qui sont les demi frères et soeurs, parfois l’autrice parle d’elle-même en plein milieu….

J’ai trouvé ce roman brouillon et quelque peu auto-centré. Je l’ai donc abandonné.

Actes Sud, 4 janvier 2023, 208 pages

 

 

 Cette chose étrange en moi de Orhan PAMUK

Un auteur que je n’avais encore jamais lu ; LE Grand Romancier Turc….

J’ai suivi pendant environ le premier quart du roman la vie de Mevlut, jeune homme devenu stambouliotte qui vend des yaourts et de la boza dans les rues.

J’ai appris ce qu’était la boza et comment il avait enlevé sa femme.

J’ai suivi sa scolarité dans un lycée de son quartier et son obligation de travailler l’après-midi avec son père, parfois même la nuit.

Mais rien ne m’a retenu dans ma lecture : pas d’humour ou de distanciassions ; pas de suspens ; pas de conflit et toujours la vente de la boza.

Un roman lent, trop lent, qui passionnera sans doute les adeptes de l’histoire turque qui apparait en filigrane sans que cela ne change quoi que ce soit à la vente de la boza.

Gallimard, 17 août 2017, 688 pages

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