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Un outrage mortel – Louise PENNY

Ne me déranger pas, je suis avec Armand Gamache !

Oui, quand je lis les enquêtes d’Armand, je ne supporte pas que l’on me dérange.

Je vais tout de même vous en parler, puisque ma lecture est terminée.

Ce nouvel opus mêle deux enquêtes : Armand Gamache accepte le poste de directeur de l’école de police – au village est découvert une carte ancienne qui représente le village.

A l’école, le corps du sous-directeur est retrouvé un matin dans son appartement, mort évidemment.

Même si Armand n’est pas en charge de l’enquête officielle, il ne peut s’empêcher d’enquêter à sa façon. Car si il a accepter de reprendre du service, c’est uniquement pour purger l’école de police comme il avait assaini la Sûreté du Québec en son temps.

De même qu’il prend sous son aile 4 étudiants et les fait travailler sur la fameuse carte.

Je ne vous en dirai pas plus, si ce n’est que j’ai aimé me retrouver au coin du feu chez Gabri et Olivier, leurs petits déjeuners qui me mettaient l’eau à la bouche.

Quel plaisir de retrouver Ruth et les fuck, fuck, fuck de Rose la cane.

J’en oublie le troisième mystère : Reine-Marie adopte un chiot trouvé dans une poubelle. Mais est-ce vraiment un chiot ? Tout le monde se le demande et les hypothèses vont bon train.

Enfin, j’ai été touché par la postface de l’auteure dans laquelle elle parle de la maladie de son compagnon.

Quelques citations :

Le monde n’est qu’une transformation perpétuelle ; la vie n’est qu’une idée et une opinion.

Armand reconnu la tasse. Elle était à eux. Ruth était partisane du précyclage. Une forme plus évoluée du recyclage. Elle prenait les objets avant que leur propriétaire s’en débarrasse.

Pour guérir, on doit aussi savoir reconnaître la bonté.

Les choses sont plus solides à l’endroit où elles ont été cassées.

Je m’excuse. Je me suis trompée. Je ne sais pas. J’ai besoin d’aide.

J’ai écrit Un outrage mortel dans la paix d’esprit qui accompagne la certitude d’être en sécurité et aimée. Et entourée. Noli timere, cher ami.

L’image que je retiendrai :

Celle du nouveau bâtiment abritant l’école de police, immense, aux couloirs sans âme.

Lu su Liselotte

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