Auteurs en L

Une affaire italienne – Carlo LUCARELLI

Le roman s’ouvre sur une sortie de route sur une petite route de Bologne, dans un virage dangereux.

J’ai été dérouté par l’ingénieur, l’un des deux personnages dans la voiture. Un ingénieur qui fait une enquête ? Etonnant.

Puis le récit revient à l’arrivée de l’ingénieur dans la ville.

Petit à petit, on découvre pourquoi l’ingénieur De Lucca enquête à Bologne, et pourquoi son adjoint l’appelle ingénieur.

L’auteur m’a fait découvrir l’Italie des années 1950, dans une ville ravagée par la guerre, et où les inimitiés créées en 40 ont la vie dure.

L’action se déroule fin décembre-début janvier 1953-54, et il fait très froid, même dans les appartements.

J’ai souri à certains noms de personnages : De Lucca pour l’ingénieur, mais aussi le commandeur d’Umberto. Un hommage, sans doute.

J’ai aimé que la jeune fille de l’histoire ne cesse de marcher pieds nus dans les différents appartements, et même quand elle chante ; qu’une fois assise, elle sert toujours ses genoux entre ses bras.

J’ai souri à la formulation : « comment c’est qu’ils les font (les fritures) que c’est une merveille ? Frites ou en sauce ? Je ne sais pas adjudant, je n’ai pas compris. »

L’auteur a su créer une ambiance froide et sombre, humide.

J’ai aimé les personnages très typés, comme celui surnommé Tête de Monstre.

Un polar italien qui m’a littéralement transporté à une autre époque, un régal.

L’image que je retiendrai :

Celle du café sans lequel l’ingénieur ne peut pas vivre.

Lu sur Liselotte grâce à Netgalley et aux éditions Métaillié que je remercie pour leur confiance

14 commentaires

Laisser un commentaire