Pietà – Daniel COLE
Quel plaisir de plonger dans le Londres des années 90 : pas de téléphones portables, pas d’internet, une enquête à l’ancienne.
Et quelle enquête ! Un tueur en série prend pour modèle des sculptures célèbres. Et son premier meurtre aurait même pu passer pour un suicide.
J’ai aimé les inspecteurs Chambers et Winter, leur vie pas toujours rose.
J’ai aimé Jordan Marshall, issue de la brigade des stups, mais qui poursuit l’enquête en solitaire, car elle a un lien avec une des premières victime.
J’ai aimé ce tueur qui nargue les policiers, décidé à aller au bout de son oeuvre.
Une lecture qui m’a fait appréhender l’art de façon différente, plus corporelle.
Des personnages tous plus vrais que nature, complexes ; une atmosphère d’hiver froide et humide ; un tueur insaisissable : bref, un polar réussi.
Une citation :
Nous ne faisons tous qu’attendre une excuse (pour refaire les mêmes erreurs). (p.318)
L’image que je retiendrai :
Celle des feuilles de laurier omniprésentes sur les scènes de crime.
Robert Laffon, 1 juillet 2021, 400 pages
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique privilégiée, ainsi que les éditions Robert Laffon pour leur confiance
10 commentaires
Taylor
Le fait de baser l’enquete dans les années 90 me fait penser au dernier roman de Franck Thilliez 1991, un sacré bon en arrière.
Alex-Mot-a-Mots
Un vrai dépaysement, en effet.
manou
Une enquête à l’ancienne qui ne manque pas d’intérêt apparemment, parfaite pour l’été donc, c’est bon à savoir…
Alex-Mot-a-Mots
Oui, idéale pour cet été.
Jerome
Pas du tout mon genre ça !
Alex-Mot-a-Mots
Même pour Londres et les années 90 ?
Cassandre
Les années 1990 ? Je suis hyper tentée !
Alex-Mot-a-Mots
Alors ce polar est pour toi.
Céline
Ça m’intrigue ! je note
Alex-Mot-a-Mots
Un bon polar londonien.